Ituri : l’ACAJ fustige l’attaque meurtrière de Komanda et exige des sanctions exemplaires
Après le massacre de Komanda, l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) hausse le ton. Elle dénonce une barbarie persistante dans l’Est du pays et presse les autorités à agir vite et fermement.
L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) est montée au créneau ce dimanche 27 juillet 2025, pour dénoncer avec force l’attaque sanglante perpétrée par les rebelles ADF dans la localité de Komanda, territoire d’Irumu (Ituri). Le drame, survenu dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 juillet, a coûté la vie à plus de 30 civils selon des bilans encore provisoires.
Dans une déclaration postée sur X (anciennement Twitter), l’ACAJ s’est dite « profondément consternée » par ce nouveau carnage, pointant du doigt « une violence barbare qui continue d’endeuiller les familles congolaises à l’Est du pays ».
« Rien ne peut justifier de tels actes de cruauté. Les auteurs doivent être identifiés, poursuivis, et sanctionnés de manière exemplaire », a martelé Georges Kapiamba, président de l’ACAJ.
Cette attaque, caractérisée par des meurtres de civils et l’incendie de plusieurs habitations, remet cruellement en lumière la fragilité persistante de la sécurité dans cette région pourtant sous surveillance conjointe des FARDC et des forces régionales.
L’ACAJ exhorte le gouvernement congolais à assumer pleinement ses responsabilités face à l’enlisement sécuritaire. Elle réclame le renforcement de la présence militaire, une protection accrue des civils, et surtout, l’ouverture rapide d’une enquête indépendante pour situer les responsabilités.
« Il est inadmissible que des groupes armés continuent d’opérer en toute impunité, massacrant nos concitoyens sans réponse claire ni mesures concrètes de l’État », s’est indigné l’ACAJ dans son communiqué.
Face à la récurrence de ces attaques, la société civile hausse le ton. L’appel de l’ACAJ sonne comme un cri d’alarme : il est urgent que l’État passe à l’action, mette fin à l’impunité, et garantisse enfin la sécurité de ses citoyens à l’Est du pays.
