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Tshopo : La société civile appelle à une gestion indépendante du FRIVAO pour indemniser les victimes de la guerre à Kisangani

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Ce dimanche 10 novembre, la société civile a proposé au ministre Guillaume Ngefa des solutions pour garantir une indemnisation juste des victimes de la guerre de six jours à Kisangani, en plaçant la gestion du FRIVAO sous contrôle de la société civile locale.

Lors de la rencontre, Christian Kumbi, membre de la dynamique de la nouvelle société civile de la Tshopo, a souligné l’importance de respecter le décret créant le Frivao, qui prévoit que ce fonds de réparation soit administré par la société civile. Il a insisté sur le fait que la gestion du Frivao ne doit pas être politisée, afin de garantir que les fonds arrivent directement aux victimes, sans interférence politique.

« Le FRIVAO doit être géré par la société civile locale, comme l’indique clairement l’article 8 alinéa 3 du décret. Il est crucial que des animateurs de la société civile soient nommés pour assurer une gestion transparente et sans ingérence politique. », a déclaré Christian Kumbi.

Les représentants de la société civile ont également évoqué la nécessité de mettre en place des mécanismes rigoureux de traçabilité et de transparence, afin d’éviter les détournements observés dans d’autres processus de réparation dans le passé. Zacharie Kingombe, militant du mouvement « Lucha » à Kisangani, a ajouté :

« Nous avons demandé au ministre qu’il y ait des garanties concrètes pour assurer la transparence du processus. Il a affirmé qu’il travaille avec une équipe pour mettre en place ces mesures. »

Le ministre Guillaume Ngefa a pris note des propositions et a assuré que des démarches étaient en cours pour améliorer le processus d’indemnisation. Il a exprimé sa volonté de collaborer étroitement avec la société civile afin de garantir que les fonds soient utilisés de manière équitable et transparente.

Cette rencontre intervient dans un contexte où les victimes de la guerre de six jours, qui a eu lieu en 2000 à Kisangani, attendent toujours une indemnisation complète et équitable. Les représentants de la société civile insistent sur l’urgence d’une solution pour réparer les préjudices subis par les populations locales, et espèrent que les engagements du ministre déboucheront sur des actions concrètes.

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