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Tshopo : le RJSSR appelle à renforcer l’accès aux méthodes contraceptives

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Ce vendredi 26 septembre, à Kisangani, le RJSSR a marqué la Journée mondiale de la contraception en appelant à renforcer l’accès aux méthodes contraceptives dans la Tshopo.

La province de la Tshopo a vibré ce vendredi 26 septembre 2025, au rythme de la Journée mondiale de la contraception. Sous le thème « La liberté de choisir la planification familiale pour une autonomisation effective de la fille et de la femme », l’activité organisée à Kisangani a rassemblé les jeunes, les leaders communautaires, les prestataires de santé et les organisations partenaires.

Le Réseau des Journalistes pour la Santé Sexuelle et Reproductive (RJSSR) a pris part active à cette mobilisation. Aux côtés du Programme National de Santé de la Reproduction (PNSR) et de ses partenaires comme MSI RDCongo, il a porté la voix de la presse pour renforcer la sensibilisation et combattre la désinformation qui entoure encore la planification familiale.

« La sensibilisation est très importante pour nous les jeunes filles. Avant, j’accouchais presque chaque année. Mais depuis que j’ai adopté une méthode contraceptive, j’ai pu me reposer et mieux prendre soin de ma famille », a témoigné Mme Odile, rencontrée lors de l’événement.

D’autres femmes, comme Catherine, ont exprimé leurs regrets face au manque d’information dans le passé :

« J’ai déjà trois enfants, chacun avec un père différent, faute de connaissance sur la planification familiale. Aujourd’hui, je comprends mieux l’importance de ces méthodes. »

Un constat partagé par Clarisse, déplacée de l’Est du pays :

« Dans une zone de guerre, fuir avec plusieurs enfants est une lourde charge. C’est pourquoi j’ai choisi une méthode contraceptive. »

Ces témoignages illustrent les réalités vécues par des milliers de femmes dans la la province de la Tshopo Tshopo ainsi que dans d’autres provinces de la République Démocratique du Congo.

De son côté, la coordonnatrice provinciale du PNSR/Tshopo, Dr Thérèse-Marie Mokaria, a rappelé les enjeux sanitaires :

« La planification familiale permet de réduire de 30 % les décès maternels. Mais dans la Tshopo, la prévalence contraceptive est passée de 24 % en 2021 à seulement 11,2 % aujourd’hui. Cette baisse est liée au retrait de plusieurs partenaires. Nous devons continuer à sensibiliser et à former les prestataires de santé. »

Présente à la cérémonie, Maguy Draso, manager régionale Est de Marie Stopes International (MSI), a réaffirmé l’engagement de son organisation :

« La contraception est un pilier de l’égalité des genres. Notre mission est de garantir l’accès à des services de santé sexuelle et reproductive de qualité, afin de permettre à chaque femme et homme de choisir le moment voulu de leur maternité. »

À travers le RJSSR et l’ensemble des partenaires, la Tshopo veut relever le défi d’une meilleure information et d’un accès élargi aux méthodes contraceptives. Car, comme le résume le slogan de MSI : « Mon corps, mon choix, mon avenir. »

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