Tshopo : L’anglais à l’oral de l’examen d’État, un pas décisif pour l’avenir des jeunes Congolais

L’introduction de l’anglais comme épreuve orale à l’examen d’État dès la session 2025-2026 en République démocratique du Congo a été saluée ce mercredi 12 novembre à Kisangani, dans la province de la Tshopo.

À Kisangani, la nouvelle de l’intégration de l’anglais comme épreuve orale obligatoire à l’examen d’État a été accueillie avec enthousiasme par les enseignants et les acteurs du secteur éducatif. Pour Providence Mughamboli, assistant du coordonnateur de American Corner et enseignant d’anglais à l’Institut supérieur pédagogique (ISP) de Kisangani, cette réforme marque un tournant éducatif décisif et majeur pour l’avenir de notre jeunesse et pour la nation tout entière.

Selon lui, cette initiative ouvre de nouvelles perspectives pour les élèves congolais dans un monde de plus en plus globalisé.

« La maîtrise de l’anglais n’est plus un luxe, mais une nécessité pour accéder aux opportunités internationales, à la technologie et à la recherche », a-t-il expliqué.

L’introduction de cette épreuve vise à renforcer la qualité de l’enseignement des langues étrangères au sein du système éducatif congolais, traditionnellement dominé par le français. Elle permettra également d’évaluer non seulement les connaissances grammaticales, mais aussi les compétences orales et la capacité de communication des finalistes.

De nombreux observateurs estiment que cette réforme pourrait encourager les écoles à investir davantage dans la formation des enseignants et dans des outils pédagogiques modernes, afin de préparer efficacement les élèves à cette nouvelle exigence.

Pour les jeunes de Kisangani et d’ailleurs, cette évolution représente une opportunité de mieux s’intégrer dans un monde où l’anglais demeure la langue de la science, du commerce et de la diplomatie.