IMG 20250818 WA0014

Tshopo : l’axe Mugbamboli, une route vitale sacrifiée, des familles en difficulté

IMG 20250818 WA0014
À Kisangani, l’état de délabrement avancé de l’axe agricole Mugbamboli pénalise producteurs, commerçants et consommateurs. Les prix des denrées de base s’envolent, fragilisant davantage le panier de la ménagère.

Tout sauf une route pratique pour desservir une partie de la ville en produits agricoles. L’axe urbano-rural reliant Kisangani à Mugbamboli, Kantangbwa, Maleke et d’autres sites du nord-est de la ville est devenu un véritable calvaire.

Son délabrement inquiète les usagers et entraîne une tendance à la hausse des prix des produits de première nécessité : charbon de bois, sombé, manioc, maïs et autres denrées prennent une légère augmentation.

« Vu l’état de la route, nous sommes obligés d’augmenter le prix de nos produits pour pouvoir compenser nos dépenses et gagner un peu d’argent. », témoigne un usager.

Des travaux de réhabilitation inachevés

L’axe Mugbamboli semble abandonné par les autorités, alors même qu’il constitue un couloir vital d’approvisionnement pour Kisangani. Des travaux de réhabilitation entamés n’ont jamais été achevés, aggravant les souffrances des populations.

La pluie qui s’est abattue sur la ville le vendredi 15 août a transformé ce tronçon en parcours d’obstacles, ponts effondrés, autres laissés en chantier depuis des mois, eaux stagnantes qui submergent la chaussée. Résultat, le coût d’acheminement des produits double.

« Nous nous réjouissions, autrefois, de voir que des travaux s’effectuaient sur cette route mais malheureusement ça n’a pas pu aller loin. », s’exprime un conducteur.

Un enjeu pour l’économie locale

Cette route, à la fois économique et sociale, joue un rôle essentiel dans l’approvisionnement des marchés de Kisangani. Son abandon pèse directement sur les familles, déjà fragilisées par un contexte économique difficile.

Tant que les travaux ne seront pas repris et menés à terme, producteurs, transporteurs et consommateurs continueront à subir les conséquences d’un axe vital laissé à l’abandon.

L’axe Mugbamboli n’est pas qu’une simple route, c’est l’artère nourricière de toute une partie de la ville. Son rétablissement n’est pas une option, mais une urgence pour la Tshopo et pour Kisangani.

Publications similaires

Laisser un commentaire