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Kisangani : La Jeunesse Consciente de la Tshopo exhorte les députés à exercer pleinement leur pouvoir de contrôle sur l’exécutif provincial

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La Coordination de la Jeunesse Consciente de la Tshopo, dirigée par Emmanuel Boselo, a tenu ce lundi 20 octobre un point de presse à Kisangani, appelant les députés provinciaux à assumer leur rôle de contrôle face aux soupçons de mauvaise gestion qui visent certaines autorités provinciales.

Réunis à l’espace Belvédère, dans la commune de Makiso à Kisangani, les membres de la Coordination de la Jeunesse Consciente de la Tshopo, sous la direction d’Emmanuel Boselo, ont interpellé ce lundi 20 octobre les élus provinciaux sur la nécessité d’un contrôle parlementaire rigoureux et impartial.

Ce mouvement citoyen, connu pour ses prises de position en faveur de la transparence et de la bonne gouvernance, a pris position après la pétition déposée contre le président de l’Assemblée provinciale, le Dr Mateus Kanga, accusé par certains députés de détournement de fonds publics, de violation des procédures de passation des marchés et même de haute trahison.

« Il ne s’agit ni d’une chasse aux sorcières, ni d’un règlement de comptes politiques. Il s’agit de restaurer l’honneur de notre Assemblée, de protéger notre légitimité et de faire respecter la loi », a déclaré Emmanuel Boselo, devant les journalistes de Kisangani.

Le jeune leader a rappelé que les institutions provinciales doivent rendre compte à la population, et que le silence ou la complaisance des élus risquent d’altérer la crédibilité de l’Assemblée provinciale.

Selon lui, la situation actuelle exige du courage politique et de la lucidité pour éviter que la crise de confiance ne s’aggrave entre les organes provinciaux.

« Nous appelons les députés à exercer pleinement leur pouvoir de contrôle sur l’exécutif provincial dirigé par le gouverneur Paulin Lendongolia Lebabonga, mais aussi à agir avec responsabilité dans le dossier du président de l’Assemblée. Ce sont des moments où la Tshopo a besoin de vérité et d’exemplarité », a-t-il ajouté.

Faisant référence aux accusations portées contre le Dr Mateus Kanga, Emmanuel Boselo a exhorté les institutions à privilégier la transparence et le respect du droit.Il a également insisté sur la nécessité pour le gouverneur et l’Assemblée provinciale de travailler dans la cohésion, loin des querelles d’intérêts politiques.

« Le peuple de la Tshopo attend des actes de redevabilité, pas des échanges d’accusations. La bonne gouvernance commence par la capacité à rendre compte, quel que soit le rang occupé », a martelé le coordonnateur de la Jeunesse Consciente.

La Coordination de la Jeunesse Consciente de la Tshopo appelle enfin les autorités provinciales à tourner la page des crises internes pour privilégier le service du bien commun. Pour ce mouvement, seule une gouvernance éthique et responsable permettra à la Tshopo de retrouver la confiance de sa population et la stabilité de ses institutions.

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