Tshopo : Le ministre Ghislain Mogenya Baraka lance une croisade contre les employeurs fraudeurs

Lors d’un point de presse tenu ce vendredi 17 octobre 2025 à Kisangani, le ministre provincial du Travail et de l’Emploi, Ghislain Mogenya Baraka, a dénoncé avec gravité les violations répétées du droit du travail dans la Tshopo et annoncé des sanctions contre les entreprises récalcitrantes.
La province de la Tshopo est actuellement au centre d’un vaste contrôle des entreprises et établissements de toute nature sur l’ensemble de son territoire. Menée sous l’impulsion du ministre national de l’Emploi et du Travail, Ferdinand Massamba wa Massamba, cette opération de grande envergure trouve un appui décisif au niveau local grâce à la fermeté du ministre provincial du Travail et de l’Emploi, Ghislain Mogenya Baraka, qui entend mettre un terme aux multiples violations de la législation du travail.
À signaler que le ministre national Ferdinand Massamba avait laissé une équipe sur place composée de ses conseillers dont Ernest Hans Biringanine et Maurice Kale Nzogele, ainsi qu’un expert du ministère, accompagnés par l’inspecteur provincial du travail Omari et d’autres inspecteurs assermentés pour mener cette mission à bon port.

Dans une conférence de presse tenue à Kisangani, ce vendredi 17 octobre 2025 à l’hôpital Congo Palace, le ministre provincial a dénoncé avec gravité les dérives observées au sein de plusieurs entreprises opérant dans la province de la Tshopo. Pour lui :
« L’heure n’est plus à la sensibilisation, mais à l’action ferme. Après de nombreuses missions pédagogiques, il est désormais temps de faire respecter la loi. Les entreprises récalcitrantes doivent être sanctionnées », a-t-il déclaré avec vigueur.
Une mission dans la ligne droite de la vision présidentielle
Lancée par le ministre national du Travail et de l’Emploi Ferdinand Massamba, la mission s’inscrit dans la vision du Président de la République Félix Tshisekedi, qui place l’emploi et la protection de la main-d’œuvre locale au cœur de son action. Les descentes sur terrain, menées par les inspecteurs assermentés, les experts du ministère et les membres du cabinet ministériel, visent à s’assurer du respect strict de la législation du travail en République démocratique du Congo.

Les contrôles portent notamment sur l’application du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG), la régularité des cartes de travail des étrangers, les conditions d’hygiène et de sécurité dans les milieux professionnels ainsi que le paiement des cotisations sociales à la CNSS et à l’INPP.
Selon le ministre Ghislain Mogenya Baraka, les premières constatations sont alarmantes. Dans plusieurs entreprises, les lois du travail sont systématiquement ignorées, emploi d’étrangers sans autorisation légale, absence de déclaration des employés à la sécurité sociale, non-paiement du SMIG, conditions de travail déplorables. Des procès-verbaux ont été établis et transmis aux autorités compétentes, notamment au procureur de la République et à la DGRAD, pour des poursuites appropriées.
« Nous ne pouvons pas laisser prospérer un système d’exploitation des Congolais sur leur propre sol. La Tshopo mérite une économie juste, régulée et respectueuse de la dignité humaine », a martelé Mogenya Baraka.
Une lutte pour la justice sociale
Le ministre provincial se veut inflexible, la mission va se poursuivre sans relâche dans toutes les zones de la province. Il appelle les employeurs à se conformer immédiatement à la législation en vigueur pour éviter des sanctions sévères. Pour Ghislain Mogenya, la gouvernance du secteur de l’emploi ne doit plus être laxiste. La dignité des travailleurs congolais, la lutte contre la concurrence déloyale de la main-d’œuvre étrangère non déclarée et la construction d’une économie locale équitable passent par l’application stricte des lois.
« Cette mission est une alerte. Mais au-delà, elle est un engagement ferme pour une Tshopo plus juste, plus humaine, et plus respectueuse du droit du travail », conclut-il.
En décidant d’agir avec fermeté, le ministre Ghislain Mogenya Baraka envoie un message clair aux employeurs de la Tshopo, désormais, nul ne pourra bafouer impunément les droits des travailleurs. La province veut tourner la page du laisser-faire pour écrire celle de la justice sociale et de la dignité au travail.
