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RDC : Tshisekedi dit non à tout dialogue avec ceux qui défendent les intérêts des agresseurs

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Depuis Bruxelles, Félix Tshisekedi a réaffirmé son refus catégorique de dialoguer avec ceux qu’il qualifie « d’émissaires des agresseurs », dénonçant des interlocuteurs qui, selon lui, ne défendent que les intérêts des ennemis du pays.

En séjour en Belgique, le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a tenu un discours ferme devant la diaspora congolaise, le samedi 11 octobre 2025. Le chef de l’État a clairement indiqué qu’il n’était pas question d’ouvrir un quelconque dialogue avec des représentants des agresseurs, qu’il accuse de ne parler que pour leurs propres intérêts.

« On ne fait pas le dialogue avec les émissaires des agresseurs. Quand ils arrivent à la table de discussion, ils ne parlent que des intérêts des agresseurs », a martelé Félix Tshisekedi, sous les applaudissements de la communauté congolaise réunie à Bruxelles.

Abordant la question d’un dialogue interne réclamé par certains acteurs politiques, le président a affiché la même détermination.

« À moins qu’on me dégomme, on me tue, mais tant que je serai vivant, ça n’arrive pas », a-t-il déclaré, fermant ainsi la porte à tout compromis politique qu’il juge contraire à la stabilité du pays.

Pour lui, un dialogue ne peut être envisagé qu’entre Congolais unis contre l’agression que subit la RDC dans sa partie Est. Il invite les partisans d’un dialogue à nommer clairement l’agresseur et à le condamner publiquement avant toute discussion.

« On veut d’un dialogue entre Congolais qui sont tous contre cette agression. La seule chose que je demande à ces gens qui veulent le dialogue, c’est de nommer et de condamner l’agresseur », a-t-il précisé.

Revenant sur sa main tendue à Paul Kagame, le chef de l’État a expliqué qu’il s’agissait d’un geste stratégique pour démontrer au monde la volonté de paix de la RDC.

« On commençait à vouloir nous présenter comme des gens qui ne voulaient pas la paix. J’ai voulu montrer au monde entier que c’est faux, nous sommes les premiers à vouloir la paix », a-t-il insisté.

Avant de conclure, Félix Tshisekedi a appelé les Congolais à ignorer les critiques et à garder confiance en la ligne qu’il défend :

« Laissez parler les aigris, les ignorants, nous, nous savons ce que nous faisons. »

En réaffirmant sa fermeté face aux émissaires des agresseurs, Félix Tshisekedi trace une ligne rouge politique claire : aucune discussion ne se tiendra tant que la souveraineté nationale restera menacée. Un message fort, adressé à la fois aux partenaires étrangers et aux acteurs politiques congolais.

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