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RDC : Mukuna dénonce une instrumentalisation politique du sport après la décision du TAS sur les playoffs

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Pasteur Pascal Mukuna le 03/04/2013 au stade de martyrs à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

La décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) de relancer la phase retour des playoffs du championnat national suscite une vive controverse. Le président du FC Renaissance, Pascal Mukuna, y voit une manœuvre politique visant à déstabiliser les clubs liés au pouvoir en place.

La récente décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) d’ordonner la reprise de la phase retour des playoffs du championnat congolais de football continue de provoquer des remous. Parmi les voix les plus critiques, celle de Pascal Mukuna, président du FC Renaissance du Congo, qui dénonce une décision à connotation politique. Dans une déclaration virulente, l’évêque et dirigeant sportif accuse l’ancien président Joseph Kabila et Constant Omari, ex-président de la Fédération congolaise de football (Fécofa), d’être à l’origine de cette reprise imposée. Il affirme que l’objectif serait de déstabiliser les clubs perçus comme proches de l’actuel président Félix Tshisekedi.

« Ce n’est pas du sport, c’est une guerre froide par terrain interposé », a lâché Mukuna, accusant les anciens dignitaires de vouloir utiliser le football comme outil de pression politique.

Pour Mukuna, cette décision du TAS, loin d’être neutre, vise à affaiblir l’image des clubs soutenant le régime en place, et indirectement, à miner la crédibilité des figures de l’opposition sportive pro-Tshisekedi. La situation met en lumière la politisation croissante du sport congolais, déjà fragilisé par des tensions internes à la Ligue nationale de football (LINAFOOT). La relance des playoffs pourrait raviver les fractures au sein des clubs et dans l’opinion.

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