RDC–M23 : Jacquemain Shabani salue une percée décisive dans le dialogue de Doha

À travers un message publié sur son compte X (ex-Twitter), le Vice-Premier ministre congolais Jacquemain Shabani a exprimé sa satisfaction suite à la signature, à Doha, d’un engagement bilatéral entre les autorités de la République démocratique du Congo et les représentants de la coalition rebelle AFC/M23.
« Une étape clé vers un accord de paix, fondé sur la souveraineté, l’intégrité territoriale et la restauration de l’autorité de l’État. Le cœur du Grand Congo bat avec courage », a-t-il résumé dans une déclaration empreinte d’espoir et de fermeté.
La Déclaration de Doha, signée sous la médiation du Qatar avec le soutien des États-Unis, marque l’aboutissement de plusieurs semaines de tractations diplomatiques. Elle ouvre la voie à un accord de paix global censé mettre fin aux hostilités à l’Est du pays, où la résurgence de la rébellion du M23 a plongé plusieurs localités du Nord-Kivu dans l’instabilité.
Engagements annoncés dans le texte de Doha :
- Arrêt immédiat des hostilités
- Retrait progressif des unités du M23 des zones occupées
- Retour encadré des institutions nationales (FARDC, PNC, administration)
- Préparation d’un dialogue politique inclusif
Jacquemain Shabani, qui pilote les questions sécuritaires dans le gouvernement de Judith Suminwa, considère ce document comme un socle sur lequel asseoir un retour à l’ordre républicain, notamment dans les territoires affectés par la guerre d’agression menée, selon Kinshasa, avec l’appui du Rwanda.
Tout en saluant cette avancée, les autorités congolaises rappellent que la vigilance reste de mise. La mise en œuvre concrète des engagements pris par les parties constituera le véritable test. D’ici au 18 août 2025, un accord final pourrait être signé, si les engagements actuels sont respectés.
Pour Jacquemain Shabani, le défi est double : ramener la paix sans céder sur les principes, et rétablir durablement l’autorité de l’État dans chaque centimètre carré du territoire national.
