Meurtre à Nzanza, Matadi : un père de famille abattu devant sa famille lors d’un cambriolage
Meurtre à Nzanza Matadi, dans la nuit du 14 juillet 2025, un meurtre tragique à Nzanza, Matadi a choqué les habitants du Kongo Central. Un père de famille a été froidement tué par des hommes armés venus cambrioler sa maison. Le drame s’est déroulé sous les yeux de sa femme et de ses enfants. Le quartier, plongé dans l’insécurité et sans électricité, vit désormais dans la peur.
Un nouveau drame vient endeuiller la ville de Matadi. Dans la nuit du dimanche 13 au lundi 14 juillet 2025, vers une heure du matin, des criminels armés non identifiés ont fait irruption dans une maison située sur l’avenue BCC, non loin du marché de Nzanza. Selon plusieurs témoignages recueillis sur place, ces malfrats avaient pour objectif de cambrioler. En forçant violemment l’entrée de la maison, ils ont abattu froidement un père de famille, sous les yeux impuissants de sa femme et de ses enfants.
« Vers une heure, nous avons entendu un groupe de gens passer devant notre maison. Nous étions sûrs que c’étaient des inciviques. Quelques minutes plus tard, ils ont cassé la porte d’une maison voisine. Des cris et des pleurs ont suivi », raconte un habitant du quartier.
Le quartier Dibua Nsakala, où s’est produit ce meurtre à Nzanza, est depuis plusieurs jours plongé dans le noir à cause d’une panne non résolue du réseau de la Société nationale d’électricité (SNEL). Cette coupure prolongée d’électricité favorise l’insécurité, en particulier pendant la nuit. Pour les résidents, le sentiment d’abandon est total.
« Nous vivons dans la peur. Sans lumière, sans patrouilles de police, nous sommes livrés à nous-mêmes », confie un autre habitant de la zone.
Ce meurtre à Nzanza, Matadi, relance le débat sur la sécurité urbaine et la responsabilité des autorités dans la protection des citoyens. Les habitants appellent le gouverneur du Kongo Central, les services de sécurité et la mairie de Matadi à : rétablir l’éclairage public dans les quartiers à risque, intensifier les patrouilles policières nocturnes, ouvrir une enquête sérieuse pour identifier les coupables, et jusqu’à présent, aucune réaction officielle n’a été enregistrée sur ce drame.
Ce meurtre à Nzanza Matadi n’est pas un cas isolé. Plusieurs habitants affirment que les cas de cambriolages nocturnes armés se sont multipliés ces derniers mois, notamment dans les quartiers mal éclairés ou sans présence policière.
« Nous avons signalé à la mairie l’absence d’éclairage public depuis deux semaines. Personne ne vient réparer. Maintenant, c’est un meurtre, demain ce sera qui ? », s’interroge un habitant.
Dans d’autres communes de la ville de Matadi comme Mvuzi et Salongo, des cas similaires ont été rapportés sans suites judiciaires claires. La population réclame une stratégie de sécurité durable, car la peur grandit au fil des nuits.
Le meurtre à Nzanza, Matadi vient s’ajouter à une série de faits divers inquiétants dans la province du Kongo Central. Le sentiment d’insécurité gagne progressivement du terrain, en particulier dans les quartiers urbains peu surveillés ou mal desservis en services de base. Ces derniers mois, plusieurs cas de vols, cambriolages et agressions nocturnes ont été signalés dans différents coins de la ville, souvent dans un contexte de délestages prolongés ou d’absence d’éclairage public. Certains habitants affirment également ne plus se sentir en sécurité même en plein jour, en raison d’une recrudescence des incivilités. Cette situation alimente un climat d’inquiétude généralisé dans les ménages. Ce crime, odieux et symbolique, soulève des interrogations sur la capacité des autorités à assurer la sécurité des citoyens et à prévenir ce type de drame. Une réponse appropriée est attendue pour restaurer la confiance, renforcer les mécanismes de protection dans les zones à risque, et éviter que de tels actes ne se répètent.
Journaliste|PDG du média YOKA INFOS
