DSSR : à Kinshasa, Des Acteurs Outillés Sur Le Suivi Budgétaire Dans Le Cadre Du Projet WISH2

Renforcer la transparence et l’efficacité du financement public dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive : tel est l’enjeu d’un atelier de formation de trois jours organisé à Kinshasa, avec l’appui du projet WISH 2.

À l’initiative du Programme National des Comptes Nationaux de la Santé (PNCNS), en collaboration avec l’organisation internationale Options, cet atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet WISH 2 (Women’s Integrated Sexual Health phase 2), soutenu par le gouvernement britannique. Il vise à renforcer les capacités des parties prenantes notamment des institutions étatiques et de la société civile à maîtriser les outils d’analyse et de suivi budgétaire, dans un contexte où le financement des Droits en Santé Sexuelle et Reproductive (DSSR) reste un enjeu majeur en RDC.

Le projet WISH 2, à travers son Résultat 3, ambitionne d’améliorer l’environnement politique et systémique des DSSR. Il appuie les États dans l’adoption de politiques publiques équitables, le renforcement du financement gouvernemental, la sécurité des produits de santé et le développement des capacités des services en lien avec la santé sexuelle et reproductive.

Durant cette formation, les participants ont été amenés à décrypter le cycle budgétaire congolais, à identifier les étapes clés du processus de décaissement des fonds publics, ainsi qu’à analyser les leviers pour influencer les allocations en faveur de la SSR. L’accent a été mis sur l’implication des groupes les plus marginalisés : femmes, jeunes, personnes vulnérables.

La participation du Réseau des journalistes pour la Santé Sexuelle et Reproductive (RJSSR) illustre l’importance croissante des médias dans le plaidoyer budgétaire et le contrôle citoyen. Par leur travail, les journalistes peuvent contribuer à une meilleure redevabilité des autorités publiques et à une plus grande transparence dans la gestion des ressources dédiées à la santé.