Kisangani : une vague de vols et de braquages secoue la ville malgré l’opération Ndobo

Ce dimanche 24 août, Kisangani a connu une série de vols et braquages qui ravivent les inquiétudes sécuritaires.
La ville de Kisangani a vécu un dimanche particulièrement tendu sur le plan sécuritaire. Dès la matinée, plusieurs cas de vols ont été signalés dans le quartier bloc Artisanal, situé dans la commune de Kabondo.
La première victime est une infirmière de l’hôpital de référence de Kabondo, dont la maison, implantée derrière l’ex-école ISPL, a été visitée par des malfaiteurs. Quelques heures plus tard, toujours dans le même quartier, sur la 18ᵉ avenue, à proximité de l’hôtel Lino, qui a été le théâtre d’un autre cambriolage. Cette fois, la cible était le domicile d’un pasteur. Les cambrioleurs se sont enfuis avec de l’argent, des téléphones et d’autres biens de valeur.


La situation ne s’est pas arrêtée là. Dans la commune de Makiso, en plein centre-ville, une boutique spécialisée dans la vente d’ordinateurs et d’accessoires informatiques, récemment installée à proximité de la maison Boxer, de la boulangerie Andalos et du rond-point Banque centrale, a été entièrement pillée dans la nuit. Les assaillants ont vidé le magasin, emportant tout le stock disponible, matériels, téléphones et liquidités.


À peine la population tentait-elle d’assimiler ces événements qu’un autre incident grave a éclaté dans l’après-midi. Vers 15h20’, sur l’avenue Kinshasa, toujours dans la commune Makiso, au quartier Plateau, des hommes armés ont arraché deux téléphones à leurs victimes avant de tirer trois coups de feu au sol pour se frayer un passage, plongeant le quartier dans une atmosphère de panique.


Ces faits, rapprochés dans le temps et dans l’espace, témoignent d’une montée inquiétante de l’insécurité dans la capitale de la Tshopo.
Alors que l’opération Ndobo avait été annoncée comme un gage de sécurité pour la ville, la réalité sur le terrain montre une persistance voire une aggravation des actes criminels.
