Kisangani : vives tensions au PK7 après la fermeture des carrières de pierres par la DGI

Les carrières d’exploitation des pierres de construction fermées, scellées par la DGI au PK12 et PK13, les exploitants se révoltent.

Un climat de vive tension a régné ce mercredi 27 août au PK7, dans le quartier Kibibi, le long de la route menant vers l’aéroport international de Bangkoka à Kisangani. Les exploitants des carrières de pierres ont érigé des barricades après la décision de la Direction générale des impôts (DGI) de sceller plusieurs sites d’extraction, notamment au PK12 et au PK13.

Conséquence directe, aucun camion transportant sable, caillasses ou graviers n’a pu circuler. Tous les véhicules ont été interceptés et vidés de leur cargaison par des exploitants en colère, qui dénoncent une mesure jugée injuste et déstabilisatrice pour la population locale.

« C’est grâce à ces carrières que la majeure partie de la population de notre contrée vit. Dire qu’on les a fermées brutalement, sans alternative, est inacceptable », confie un agent d’exploitation.

Au-delà de la contestation immédiate, les exploitants rappellent que cette activité représente la principale source de revenu dans la zone. Selon des estimations locales, près de 80 % des jeunes hommes vivant dans ce secteur de Kisangani tirent leur subsistance du métier de casseurs de pierres.

En attendant un éventuel compromis entre les autorités fiscales et les exploitants, la route Bangkoka reste paralysée, exposant toute la chaîne d’approvisionnement en matériaux de construction à un blocage prolongé.