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Kinshasa : le Général Tshiwewe interpellé, interrogations autour d’un possible complot

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L’ancien chef d’état-major des FARDC est retenu depuis le mardi 9 juillet au Conseil national de sécurité, sur fond de rumeurs de tensions internes au sein de l’armée congolaise.

Le Général Christian Tshiwewe Songesha, ex-chef d’état-major général, a été interpellé mardi à Kinshasa. Aucune annonce officielle n’a été faite, mais la situation suscite des spéculations sur une affaire sensible au sommet de l’appareil sécuritaire.

L’information n’a pas encore été confirmée par voie officielle, mais plusieurs sources concordantes indiquent que le Général Christian Tshiwewe Songesha est actuellement retenu dans les locaux du Conseil national de sécurité (CNS) à Kinshasa, depuis son interpellation le mardi 9 juillet 2025. Cette arrestation intervient dans un climat marqué par des mouvements inhabituels au sein des services de sécurité. Des observateurs évoquent un renforcement de la vigilance autour des hauts responsables militaires, dans un contexte de surveillance accrue. Selon certaines informations, cette interpellation pourrait être liée à des échanges jugés sensibles avec d’autres officiers supérieurs récemment entendus ou interpellés, notamment dans le cadre de procédures de renseignement et de sécurité nationale.

Pour l’instant, ni les autorités politiques, ni les instances militaires ne se sont exprimées officiellement sur cette affaire. Aucun chef d’accusation n’a été rendu public, et le CNS n’a pas publié de communiqué. Ce silence alimente les spéculations, certains y voyant le signal d’une opération discrète visant à neutraliser d’éventuelles menaces internes. D’autres soulignent la nécessité de respecter les procédures administratives et juridiques.

Ce développement intervient quelques mois après une réorganisation profonde de la haute hiérarchie militaire, en décembre 2024, au cours de laquelle le Président Félix Tshisekedi avait remplacé le Général Tshiwewe par le Général Jules Banza Mwilambwe. Depuis, plusieurs figures du commandement militaire font l’objet de suivis ou d’enquêtes internes dans le cadre de la consolidation de la chaîne de commandement et de la réforme de la gouvernance sécuritaire.

Sans confirmation officielle, l’interpellation du Général Tshiwewe reste une affaire sensible. Elle s’inscrit dans un contexte plus large de réalignement stratégique au sein des forces armées, avec pour priorité affichée : la stabilité, la discipline et la préservation des institutions.

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