Kasaï central : L’AJECO se mobilise pour la liberté d’expression en soutien aux écrivains emprisonnés

À l’occasion de la Journée mondiale des écrivains en prison, l’AJECO, section du Kasaï central a livré un message fort en faveur de la liberté d’expression, en plaidant pour la libération de tous les auteurs incarcérés à travers le monde.
Le 15 novembre, date marquant la Journée mondiale dédiée aux écrivains emprisonnés, a été l’occasion pour l’Association des Jeunes Écrivains du Congo (AJECO), section du Kasaï central, d’élever la voix en faveur de la liberté d’écrire.
« La place des écrivains n’est pas en prison », a déclaré Félicien Ngalamulume, coordonnateur provincial de l’AJECO. Il a dénoncé toute forme d’emprisonnement d’écrivains pour leurs opinions, rappelant que l’écriture est un droit fondamental dans toute société démocratique.
Dans un message adressé aux écrivains privés de liberté, Ngalamulume les a encouragés à résister à l’oubli et à continuer de faire vivre la littérature comme forme de résistance pacifique, soulignant que l’écriture reste un outil puissant pour défendre la vérité, même derrière les barreaux.
En marge de cette journée, l’AJECO a mis en lumière son action au sein de la prison centrale de Kananga, où une mini-bibliothèque a été installée au profit des enfants en conflit avec la loi. Cette initiative vise à favoriser l’éducation, la lecture et la réinsertion par la culture.
L’association appelle enfin les autorités, les institutions judiciaires et les organisations de défense des droits humains à garantir la liberté d’expression pour tous les écrivains et journalistes.
Par : Doly MUNTU, depuis Kananga.

