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Kasaï Central : l’ONG ADFE alerte sur les conditions alarmantes à l’école primaire Malala de Nganza Sud

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En visite à l’école primaire Malala ce jeudi 16 octobre 2025, l’Association pour le Développement des Femmes et Enfants (ADFE) a dressé un constat accablant sur les conditions d’apprentissage des élèves. L’ONG appelle à une mobilisation urgente des autorités et partenaires éducatifs.

L’ONG Association pour le Développement des Femmes et Enfants (ADFE) a tiré la sonnette d’alarme ce jeudi 16 octobre 2025 après une visite de terrain à l’école primaire Malala, située dans le quartier Nganza Sud, commune de Nganza, à Kananga.

Sa coordonnatrice, Rachel Ngalula, dénonce une situation qu’elle juge inacceptable et indigne d’un système éducatif qui se veut équitable et inclusif.

Lors de cette visite, l’équipe de l’ADFE a découvert un environnement d’apprentissage gravement détérioré, toitures percées, murs fissurés, absence d’infrastructures sanitaires et manque total d’équipements scolaires.

De nombreux élèves s’assoient à même le sol ou suivent les cours à l’air libre, exposés au soleil et à la pluie. D’autres, faute de matériel, viennent en classe sans cahiers ni stylos, tandis que les enseignants exercent sans outils pédagogiques adéquats.

« Il est inadmissible qu’en 2025, des enfants congolais soient encore privés de leur droit fondamental à une éducation de qualité », a déclaré Rachel Ngalula, visiblement émue après cette visite.

Face à cette réalité, l’ONG ADFE appelle les autorités provinciales et nationales à agir sans délai pour réhabiliter les infrastructures scolaires, fournir du matériel de base aux élèves, et renforcer les capacités des enseignants par des formations et des outils pédagogiques.

L’organisation insiste sur le fait que le cas de l’école Malala n’est pas isolé, plusieurs établissements de la province connaissant les mêmes difficultés structurelles, notamment en zone rurale.

Malgré ces conditions difficiles, les élèves de Malala continuent de fréquenter l’école avec courage et détermination, un signe d’espoir que l’ADFE souhaite voir soutenu par une réponse concrète des autorités.

Au-delà de l’école Malala, c’est toute la question du droit à l’éducation pour les enfants du Kasaï Central qui se pose, appelant à une action concertée et durable pour sauver une génération.

Par : Doly MUNTU/Kananga

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