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Kabila accélère ses consultations à Bukavu : académiciens et religieux autour du dialogue pour la paix

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En l’espace d’une journée, l’ancien président Joseph Kabila a échangé tour à tour avec les chefs d’établissements de l’ESU et les leaders religieux, dans une dynamique de concertation axée sur le retour à la paix en RDC.

À Bukavu ce jeudi 26 juin 2025, le rythme des consultations menées par Joseph Kabila Kabange s’intensifie sur les hauteurs de Hongo. En ce deuxième jour, l’ancien chef de l’État a successivement reçu deux délégations majeures : les responsables provinciaux de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), suivis de la plateforme des confessions religieuses.

La première rencontre s’est tenue dans un esprit de franchise et de responsabilité, selon la professeure Ngongo Kilongo Fatuma, de l’Université Évangélique en Afrique (UEA), qui conduisait la délégation académique.

« Nous avons répondu positivement à cette démarche de concertation initiée par Son Excellence, Joseph Kabila. En tant qu’acteurs du savoir, nous avons un rôle à jouer dans le processus de paix », a-t-elle affirmé à l’issue des échanges.

L’ancien président a soumis une série de propositions articulées autour de douze axes prioritaires, tous orientés vers une restauration durable de la paix et de la cohésion nationale.

Peu après, une autre séance de travail a réuni les représentants des différentes confessions religieuses de la province du Sud-Kivu. Le climat y était tout aussi constructif.

Le porte-parole du groupe, l’Imam Saleh Radjabu, a livré un message fort : « Le Congo ne peut se relever sans l’unité. Il est temps que les leaders comprennent que ce pays est une responsabilité partagée. Personne n’a le monopole du destin national. »

Cette dynamique de dialogue, qui ne laisse aucune catégorie sociale de côté, semble vouloir poser les bases d’une réflexion inclusive sur l’avenir du pays, alors que les tensions sociopolitiques restent vives à l’échelle nationale.

Le ballet diplomatique se poursuit sur la colline de Hongo, signe que l’ancien président veut inscrire son retour dans une logique d’écoute, au-delà des clivages partisans.

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