CURRICULUM VITAE DE MADAME LE VICE PREMIER MINISTRE ET MINISTRE DE LENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE EVE BAZAIBA MASUDI

COP30 : la RDC veut monétiser la préservation de ses forêts tropicales

CURRICULUM VITAE DE MADAME LE VICE PREMIER MINISTRE ET MINISTRE DE LENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE EVE BAZAIBA MASUDI
En prélude à la 30e Conférence des Nations Unies sur le climat (COP30) prévue au Brésil, la République Démocratique du Congo affine sa stratégie climatique avec un objectif de transformer la protection de ses forêts en levier de développement durable, en misant sur la valorisation économique de ses écosystèmes.

Réunie ce mercredi à Kinshasa sous la présidence de la Vice-Première ministre en charge de l’Environnement, Eve Bazaiba, une session technique regroupant les administrations sectorielles et des experts environnementaux a passé en revue la feuille de route nationale pour la COP30. L’accent a été mis sur la nécessité de renforcer la participation des communautés locales, de mobiliser des financements et de valoriser les efforts de préservation des forêts du bassin du Congo, deuxième poumon écologique mondial après l’Amazonie.

« Nous devons cesser d’être les simples spectateurs des grands sommets climatiques. La RDC est un pays-solution, il est temps que cela se traduise en retombées concrètes pour nos populations », a insisté la VPM Eve Bazaiba.

La RDC entend mettre en avant plusieurs mécanismes lors de la COP30, notamment l’intégration au marché volontaire du carbone, la mise en œuvre du programme de Paiement pour Services Environnementaux (PSE), ainsi que la Table ronde des Forêts du Bassin du Congo (TFFF), qui constitue un cadre de dialogue et de mobilisation de ressources.

Ces outils doivent permettre à l’État congolais de capter des financements auprès des pays et entreprises pollueurs, en contrepartie des efforts de conservation fournis par les communautés vivant dans et autour des forêts.

La feuille de route élaborée en vue de la COP30 intègre plusieurs dimensions : atténuation des effets du changement climatique, adaptation des systèmes agricoles, lutte contre la déforestation, transition énergétique, mais aussi justice climatique et autonomisation des peuples autochtones.

Outre le ministère de l’Environnement, d’autres secteurs comme les Finances, le Plan, les Affaires sociales et les Mines sont impliqués dans la dynamique, reflétant l’approche transversale que requiert l’action climatique.

Le gouvernement congolais entend également accroître sa visibilité sur la scène internationale et revendiquer un rôle moteur pour l’Afrique dans les négociations climatiques. La RDC, qui abrite plus de 60 % des forêts du bassin du Congo, veut que sa contribution soit enfin reconnue et financièrement récompensée.

Publications similaires

Laisser un commentaire