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Tshopo : Pierre Shongo met en évidence les causes et risques liés à la césarienne

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Pierre Kinyamba Shongo, étudiant en médecine, a défendu son travail de fin d’études sur la prévalence, les indications et complications des césariennes à Kisangani, révélant des données cruciales pour améliorer la prise en charge.

À Kisangani, ce mardi 12 août 2025 restera une date marquante pour Pierre Kinyamba Shongo. Devant un jury, le jeune futur médecin a défendu avec succès son travail de fin d’études intitulé « Prévalence, indications et complications de la césarienne à Kisangani ».

Interrogé sur les raisons qui l’ont conduit à ce sujet, il explique :

« Notre motivation pour étudier la césarienne découle de l’ampleur des complications qui y sont associées. Il est essentiel de bien définir les indications afin de permettre aux médecins de prendre des décisions en temps réel entre une césarienne programmée et une césarienne d’urgence. En effet, ce sont souvent les césariennes d’urgence qui s’accompagnent de complications. »

Son étude révèle une prévalence de 4,5 % dans la ville, un chiffre inférieur à la moyenne recommandée par l’OMS (5 à 15 %). Ce constat soulève une inquiétude :

« Cela indique que certaines indications de césarienne ne sont pas respectées dans notre ville. De nombreuses césariennes à Kisangani ont été pratiquées en raison d’anomalies du bassin et de présentations vicieuses. »

Les complications les plus fréquentes sont loin d’être bénignes. Pierre Kinyamba Shongo précise :

« L’hémorragie et les infections du site opératoire sont les principales complications observées, et elles affectent sérieusement la santé des patientes. »

Pour limiter ces risques, il insiste sur une évaluation au cas par cas :

« Nous recommandons aux personnels soignants d’étudier chaque cas individuellement afin d’identifier correctement les indications de la césarienne. Cela permettra d’éviter les complications materno-fœtales liées aux césariennes, en particulier celles pratiquées en urgence. »

Avec ce travail, Pierre Kinyamba Shongo apporte un éclairage scientifique important sur la pratique de la césarienne à Kisangani. Ses observations, ancrées dans la réalité locale, pourraient guider des décisions médicales plus sûres et améliorer la santé maternelle dans la province de la Tshopo.

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