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RDC : le gouvernement veut corriger les failles du système LMD pour une université plus performante

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Un rapport de mi-parcours met en lumière les défis persistants et propose des solutions concrètes pour moderniser l’enseignement supérieur congolais.

Dans la continuité des orientations données par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, la ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), Marie-Thérèse Sombo, a présenté un rapport d’étape sur la mise en œuvre du système Licence-Master-Doctorat (LMD) en République démocratique du Congo.

Ce rapport, exposé lors du 50ᵉ Conseil des ministres, fait état des avancées mais surtout des difficultés rencontrées dans l’application de cette réforme majeure. Selon le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, la Grande Commission nationale en charge du suivi a reconnu dans le LMD un outil de transformation de l’université congolaise, tout en pointant des obstacles importants à surmonter.

Parmi les principaux défis soulevés figurent l’insuffisance d’infrastructures adaptées, le manque de formation continue pour les enseignants, ainsi qu’une faible compréhension du nouveau système par les étudiants et une partie du corps académique.

Pour y répondre, la ministre a recommandé plusieurs axes d’intervention : l’accroissement des budgets dédiés à la modernisation des campus et des outils technologiques ;

La mise en œuvre d’un vaste programme de formation et de perfectionnement pour les enseignants ;

Une campagne de vulgarisation du LMD à travers des guides accessibles ;

L’adoption de plans stratégiques au sein des institutions, avec des mécanismes clairs de suivi et d’évaluation ;

Un modèle de financement plus équitable, incluant bourses, ressources pédagogiques et appui aux initiatives locales.

Marie-Thérèse Sombo a conclu en réaffirmant la volonté du gouvernement de faire du LMD un véritable levier pour améliorer la qualité de l’enseignement supérieur, en l’alignant sur les standards internationaux.

Ce rapport de mi-parcours marque un tournant dans la réflexion sur l’avenir de l’université congolaise. Il appelle à un sursaut collectif pour faire du système LMD un pilier de la transformation durable du pays par le savoir.

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