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Tshopo : Félix Tshisekedi sacré Patriarche de paix après la réconciliation entre Mbole et Lengola

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Pour son implication directe dans le processus ayant conduit à la signature de l’accord de paix entre les communautés Mbole et Lengola, le Président de la République a été élevé au rang de patriarche de paix par l’Assemblée provinciale de la Tshopo.

Une reconnaissance politique et symbolique forte. Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a été élevé au rang de Patriarche de paix et de réconciliation entre les communautés Tshopolaises, à l’issue du Conseil des ministres du vendredi 27 juin 2025. Le titre lui a été remis par le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, au nom de l’Assemblée provinciale de la Tshopo.

Ce geste hautement symbolique vient saluer l’engagement personnel du chef de l’État dans le processus ayant conduit à la signature, le 21 juin à Osio, d’un accord historique de paix entre les communautés Mbole et Lengola, longtemps plongées dans un cycle de tensions et de violences intercommunautaires.

« Ce succès est l’incarnation de la vision du Chef de l’État en matière de règlement pacifique des conflits », a déclaré Jacquemain Shabani, selon le compte-rendu officiel de la réunion gouvernementale.

L’accord entre Mbole et Lengola est l’aboutissement de plus de six mois de médiation continue, orchestrée sous la supervision directe du Vice-Premier Ministre de l’Intérieur. Ce processus, mené dans la discrétion mais avec constance, a mobilisé des notables, leaders communautaires, acteurs politiques locaux et autorités coutumières.

Ce climat de dialogue, soutenu à plusieurs niveaux par la présidence de la République, a permis de dégager un consensus autour d’une feuille de route pour la paix durable dans la province de la Tshopo, fortement marquée ces dernières années par des tensions identitaires exacerbées.

La reconnaissance du Président Tshisekedi intervient également dans un contexte national plus large, marqué par la volonté du gouvernement central de renforcer les mécanismes de prévention et de gestion des conflits communautaires.

Ce type d’initiative s’inscrit pleinement dans la stratégie globale de pacification des territoires, notamment à l’Est du pays, mais aussi dans d’autres provinces affectées par des tensions locales à caractère identitaire.

Le titre de « Patriarche de paix » n’est donc pas seulement honorifique. Il vient sanctifier une vision politique, celle d’un leadership présidentiel qui mise sur le dialogue et la cohésion plutôt que sur la répression.

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