Kasaï Central : L’ADFE lance une enquête sur le maintien des filles enceintes à l’école

Ce dimanche 9 novembre, l’Association pour le Développement de la Femme et de l’Enfant (ADFE) a annoncé le lancement d’une mission de terrain afin de vérifier l’application de la mesure ministérielle permettant aux filles enceintes de poursuivre leur scolarité sans être exclues.
L’Association pour le Développement de la Femme et de l’Enfant (ADFE) a officiellement lancé une mission de terrain dans le Kasaï Central pour évaluer l’impact de la mesure ministérielle récemment mise en place, visant à maintenir les filles enceintes dans les établissements scolaires. Cette mesure a été ordonnée par la ministre de la Nouvelle Citoyenneté, Raïssa Malu Dinanga, dans une note circulaire datée du 14 juillet dernier.
Selon la directive, les filles enceintes doivent désormais avoir la possibilité de continuer leur parcours scolaire sans risquer l’exclusion. Deux mois après la rentrée scolaire, l’ADFE a décidé de se rendre sur le terrain pour observer la mise en œuvre de cette mesure et en analyser les effets. L’enquête a pour objectif d’identifier les obstacles rencontrés par ces jeunes filles dans leur quotidien scolaire et de recueillir des données précises sur leur situation.
Rachel Ngalalu, responsable de la mission, a précisé que l’objectif de l’enquête est double. D’une part, il s’agit d’identifier les difficultés concrètes auxquelles sont confrontées les filles enceintes pour poursuivre leur scolarité. D’autre part, cette mission entend sensibiliser les communautés sur l’importance de l’éducation des filles, quel que soit leur état de grossesse, et promouvoir ainsi l’égalité des sexes dans l’accès à l’éducation.
La mission se déroulera du mardi 11 au jeudi 14 novembre 2025 et visitera plusieurs établissements scolaires de la province éducationnelle Kasaï Central 1. Elle s’inscrit dans le cadre de la promotion de l’égalité des chances et du droit à l’éducation pour toutes les filles, sans discrimination.
Cette initiative vise à garantir que la scolarisation des filles enceintes soit soutenue et que les établissements scolaires deviennent des lieux d’inclusion, où chaque jeune fille, indépendamment de sa situation personnelle, puisse poursuivre son avenir académique dans les meilleures conditions.
Par : Doly MUNTU, depuis Kananga

