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Tshopo : Le ministre de l’Intérieur met en garde contre les violences liées au phénomène de “disparition des sexes”

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Le ministère provincial de l’Intérieur a publié, ce mardi 7 octobre 2025, un communiqué appelant la population de la Tshopolaise au calme et au respect des droits humains, alors que plusieurs cas de violences sont signalés autour du phénomène dit de « disparition des sexes ».

À Kisangani, la tension ne cesse de monter depuis plusieurs jours autour de rumeurs persistantes faisant état de prétendues « disparitions de sexes ». Ce phénomène, qualifié de mystique par certains et de pure invention par d’autres, a déjà conduit à des scènes de violence populaire dans certaines communes et entités de la province de la Tshopo.

Face à cette situation inquiétante, le ministre provincial de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation, Affaires coutumières, Justice et Garde des Sceaux, Professeur Roger Ekongo Ndemba, a signé un communiqué officiel ce mardi 7 octobre 2025. Dans ce communiqué, il met en garde contre toute forme de justice populaire et rappelle que « la vie humaine est sacrée ».

Le ministre souligne que nul n’a le droit de se faire justice et qu’en cas de suspicion, les présumés concernés doivent être immédiatement confiés à la Police nationale congolaise pour les enquêtes appropriées. Il appelle les administrateurs de territoires, les bourgmestres, chefs de secteurs, chefferies, groupements et villages à renforcer la sensibilisation communautaire afin d’éviter les débordements.

« Toute personne suspecte doit être protégée et non lynchée », insiste le communiqué, qui met en avant la responsabilité citoyenne et le respect des droits humains comme valeurs fondamentales à préserver en ces temps de tension.

Dans plusieurs communes de Kisangani, notamment à Mangobo, Lubunga et Kabondo, la psychose reste vive, mais les autorités exhortent la population à faire confiance aux services de sécurité pour faire la lumière sur ces allégations.

Par cet appel au calme, le gouvernement provincial de la Tshopo veut éviter que la peur et la rumeur ne deviennent des sources d’insécurité. Le message du ministre se veut un rappel clair qui est la justice ne se rend pas dans la rue, mais dans le respect de la loi et de la dignité.

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