Lomami : Le Pont Kamutambayi ciblé par des actes inciviques, les autorités réagissent

À peine un mois après son inauguration, le Pont Kamutambayi dans le territoire de Luilu, province de Lomami, a été la cible de vols et de sabotages, compromettant sa stabilité et suscitant l’émotion au sein de la population.

Le Pont Kamutambayi, situé à environ 16 km de Luputa, est devenu un axe vital pour des milliers d’habitants, qui pendant des années traversaient la rivière à l’aide de pirogues ou de barges, souvent au péril de leur vie. Malheureusement, cet ouvrage, symbole de progrès et de sécurité pour la circulation locale, a été récemment compromis.

Selon les informations disponibles, plus de quinze boulons ont été volés, tandis que plusieurs autres ont été volontairement desserrés, fragilisant la structure du pont et mettant en danger les usagers.

Informé de la situation, le Ministre provincial des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction (ITPR), Jean Anatole Tshibangu Kabamba, a condamné avec fermeté ces actes qualifiés d’« inciviques et barbares ».

« On ne peut prétendre aimer son pays, sa province ou son territoire en posant de tels actes », a-t-il déclaré, appelant la population à protéger les infrastructures publiques.

Pour remédier rapidement à la situation, le ministre a annoncé que les boulons manquants seront remplacés et soudés par l’équipe technique de l’Office des Routes, afin d’éviter toute récidive et de garantir la sécurité des usagers.

La population locale exprime son émotion face à ce sabotage qui menace non seulement la sécurité, mais aussi les efforts de développement dans la province de Lomami. Les autorités insistent sur le rôle crucial de la vigilance et de la responsabilité citoyenne pour protéger ces infrastructures vitales.

Le sabotage du Pont Kamutambayi rappelle l’importance de l’appropriation des biens publics par les citoyens. La province de Lomami appelle chacun à agir en véritable citoyen et à protéger les infrastructures qui contribuent directement au développement durable et à la sécurité collective.