Tshopo : Senold Tandia jette les bases d’un écosystème entrepreneurial ambitieux avec Kinshasa

À Kinshasa, le ministre provincial de l’Entrepreneuriat de la Tshopo, Senold Tandia, a rencontré son homologue national, SEM Watum Kabamba Louis. Au-delà d’un simple échange, les deux autorités ont posé les fondations d’un partenariat stratégique pour booster l’entrepreneuriat local, avec en ligne de mire l’accès au financement et la mise en place de Zones Économiques Spéciales dans la province.

Le développement économique de la province de la Tshopo a franchi un nouveau cap. En mission officielle dans la capitale, le ministre provincial de l’Entrepreneuriat, Senold Tandia, a eu un tête-à-tête stratégique avec son homologue national, SEM Watum Kabamba Louis.

Une rencontre à forte portée structurelle, selon Senold Tandia, qui a affirmé que des mécanismes clairs ont été définis pour lever les principaux obstacles auxquels font face les entrepreneurs tshopolais, notamment l’accès au financement, la structuration des initiatives locales et l’ancrage des actions dans la dynamique nationale.

« Nous n’avions point seulement échangé, mais avions également défini les mécanismes idoines pour relever les défis auxquels se heurtent les entrepreneurs tshopolais », a déclaré le ministre, soulignant l’urgence de bâtir une stratégie cohérente avec les réalités de la province.

Le cœur de la discussion a porté sur l’accès au financement pour les entrepreneurs de la Tshopo, avec une volonté affirmée de faciliter l’orientation des projets vers les fonds spéciaux d’appui direct, récemment débloqués par le gouvernement central en fonction des priorités économiques.

Mais l’ambition ne s’arrête pas là. Le ministre Tandia a évoqué un chantier de plus grande envergure : l’érection des Zones Économiques Spéciales (ZES) dans la Tshopo. Ce concept, déjà expérimenté dans d’autres provinces, vise à créer des pôles d’activités dotés d’infrastructures et d’avantages fiscaux pour attirer les investissements privés et structurer des chaînes de valeur locales.

« S’agissant des ZES, des résolutions substantielles ont été arrêtées, lesquelles requièrent la synergie avec le secteur privé, gage indispensable de leur succès », a-t-il précisé.

L’initiative pourrait ouvrir la voie à un véritable écosystème entrepreneurial en Tshopo, où les jeunes porteurs de projets, les femmes entrepreneures et les opérateurs économiques établis bénéficieront d’un environnement favorable, encadré et financé.

Alors que la Tshopo aspire à une relance économique durable, cette collaboration entre les ministères national et provincial augure une nouvelle dynamique. L’avenir dira si ces engagements tiendront leurs promesses sur le terrain, mais les jalons sont désormais posés.